Une vraie femme, ça a des formes !

Une femme, une vraie, a des hanches, des fesses et des seins, non ? Eh bah non. Nous pouvons être femme sans forcément que nos formes soient marquées et cela ne nous rend pas moins femme que d’autres.

Avec l’été qui est passé j’en ai essuyé des remarques sur mon physique et punaise ce que cela peut être pesant ! Vous l’aurez compris je ne suis pas une de ces filles faites de courbes et d’arabesques (ok, j’abuse). Et pourtant cela ne m’empêche pas d’être et de me sentir femme. Ou au moins la plupart du temps…

Une vraie femme, ça a des formes.

Fille-li-forme

Aujourd’hui j’ai parfois la sensation d’être une fausse femme, une femme-enfant qui, puisqu’elle n’a pas de courbes ni de formes, ne sera jamais totalement femme. Et pourtant je me sens féminine, il m’arrive même de me trouver jolie et attirante. Oui j’ose le dire. Certains matin il m’arrive de me dire « tu es belle aujourd’hui » juste comme ça, parce que ça fait du bien.

Cela ne change rien au fait que mon corps n’est pas celui que l’on imagine lorsque l’on pense à une femme, « une vraie » comme disent certains. Une qui a vécue des trucs, qui a fait carrière, eu des millions d’amant.e.s, voire des enfants. Celle que la société voit comme la femme parfaite, physiquement, professionnellement, socialement, etc.

Je suis née comme cela, avec une morphologie filiforme et un métabolisme rapide. J’essaye de travailler dessus grâce au sport et à la musculation, je ne me plains pas et pourtant, comme n’importe qui j’aimerais changer certaines choses.

A lire aussi : Vivre par et pour son corps, c’est ça le bonheur ?

Des formes oui, mais pas trop

Enfaite nous sommes pris au piège. Entre, d’une part les médias, la mode et autres gourous adulés qui nous inondent de corps de mannequins plus filiformes les uns que les autres. Et d’autre part l’image de cette femme, à la fois working girl, épouse et mère avec des fesses, une poitrine juste bien, un ventre plat et des hanches généreuses. Juste ce qu’il faut, là où il faut.

Et moi pauvre mortelle dans tout cela ? Eh  bah je me retrouve là, avec un corps… humain. Peu de fesses, peu de hanches, peu de poitrine. Comme si la petite fille au fond de moi ne voulais pas sortir.

Comment voulez-vous que l’on s’accepte, sans stéréotype ni vision biaisée par une société complètement loufoque ?

Alors parfois je m’aime, d’autre fois je me trouve ridicule. En vérité je ne sais simplement plus où être. Certain.e.s peuvent rêver d’avoir un corps fin et filiforme comme le mien, mais je vous assure que je donnerais parfois beaucoup pour être un peu plus pulpeuse ici ou là, me sentir attirante et sexy, plutôt que simplement jolie.

Je le dis sincèrement, il faut une force immense pour passer outre toutes les injonctions médiatiques, les attentes de nos proches et la vision que l’on a ne nous même. Je travaille tous les jours sur cette acceptation de soi et pourtant je sais que cela prendra du temps.

Une vraie femme, ça a des formes ! Ou pas ... - Pêche & Eglantine

Ce long chemin vers l’amour de soi

Nous sommes toutes belles et formidables. Comme je vous l’ai déjà dit, nous ne devons pas vivre par et pour notre physique. Notre corps ne nous définis pas et pourtant nous y portons tant d’attention, moi la première. Il est nécessaire de se détacher de ces deux visions arbitraires, irréelles et opposées que l’on nous insuffle constamment. Mais, comme souvent, cela est bien plus simple à dire qu’à faire.

Je suis comme vous toutes je suppose, avec mes hauts et mes bas. Certains jour je me sens resplendissante, j’aime mon corps tel qu’il est avec ses avantages et ses défauts. Et puis d’autre fois je me sens plus fille fragile que jeune femme forte.

Pourtant il faut se rendre à l’évidence, ce corps qui nous porte est magique, peu importe son aspect. Au fond de moi et malgré les reproches que je peux lui faire, je l’aime profondément. Il me soutient tous les jours, me permet de bouger, de faire du sport, d’aller où la vie me mène sans jamais me laisser tomber.

C’est un vaste sujet que le corps, la vision que l’on en a et celle que la société lui porte. J’ai tant de choses à dire sur là dessus que je pense faire encore pas mal d’article à ce propos. Cet article sera peut-être un peu décousu et remplis de contradiction, j’en suis consciente mais j’avais besoin de partager tout cela avec vous. Pour que nous réfléchissions là dessus et qu’ensemble, peu à peu, nous nous acceptions les uns les autres mais aussi, et surtout, nous-même.

Alors n’hésite pas à partager ton point de vue, tes sentiments ou ton vécu en commentaire car je suis persuadée que cela en aidera plus d’un.e.

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Bisous,

Pêche

 

 

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