Pourquoi je ne suis pas faite pour être salariée

En discutant avec des amies à midi, nous sommes venues à nous demander si nous étions faites pour être salariées ou plutôt pour monter notre entreprise. Cela a été une discussion très intéressante et riche en réflexions ! Je m’étais déjà posé la question mais avoir la vision d’autres personnes est toujours hyper enrichissant. Je dois cependant dire que cette question ne se pose plus réellement pour moi à l’heure actuelle. Si tu as lu mon a propos tu le sais sûrement, mais cela fait un moment que je sais que je ne suis absolument pas faite pour être salariée. Je rêve de (et je vais) monter ma petite entreprise et j’ai bien hâte que ce statut de salariée soit derrière moi.

Il n’empêche que cette confrontation de points de vues m’a donné envie de parler de ce sujet avec toi aussi. Parce que je suis sûre que nous ne sommes pas les seules à nous être posé la question, d’autant plus dans notre monde actuel qui ne cesse d’évoluer vers des emplois de plus en plus indépendants. Ce que je trouve d’ailleurs formidable !

Voir toutes ces personnes qui se lancent à leur compte me fait tout simplement rêver. Il n’y a pas un jour où je ne lis pas un témoignage ou écoute une interview d’un.e freelance /entrepreneur.e.(tu trouveras mes podcasts favoris sur l’entreprenariat juste ici et  ). Ces rencontres m’inspirent, me donnent des tas d’idées et d’envies. Cela me donne d’ailleurs toujours un bon coup de boost et me conforte dans mes choix.

J’ai donc décidé de te parler de ces quelques traits de personnalité qui sont profondément ancrés en moi et qui me démontrent chaque jour que je ne suis pas faite pour être salariée. Cela peut-être des besoins, des envies, des ressentis que je vis actuellement au quotidien et qui m’empêche d’être moi-même. Et puis peut-être que toi aussi tu les vis, ces frustrations, ces incompréhensions. Peut-être que toi aussi tu n’es pas fait.e pour être salarié.e mais plutôt vivre de tes propres ailes et créer ta propre société…

 

 Pourquoi je ne suis pas faite pour être salariée

J’ai besoin de me sentir véritablement utile

Être salarié, c’est être une personne parmi d’autres le long d’une chaine de création. Du coup, je trouve que l’on perd un peu le sens de ce que l’on fait. Bien entendu chacune de ces étapes est primordiale à la bonne réussite du projet/du produit et je ne dénigre absolument pas cela. Pourtant, le fait de n’être « qu’une étape » dans ce processus, sans pouvoir réellement voir et apprécier ce que cela provoque en fin de compte, me frustre énormément. J’ai beau aimé ce que je fais, l’absence de résultat concret me manque beaucoup.

Je suis incapable d’être un « pion », j’ai besoin de me sentir réellement utile, de voir que mon travail aide, encourage ou rend la vie d’une autre personne plus heureuse, douce et épanouie.

A lire aussi : Ces listes indispensables pour bien organiser son quotidien

J’ai du mal à dépendre des autres

La plupart des missions que je gère se font en collaboration avec une, deux, trois, voire des dizaines de personnes. Cela m’oblige donc à attendre pendant des jours un pauvre mail de réponses, à faire sans cesse des relances qui n’aboutissent qu’une fois sur deux et à finir par appelé la moitié des personnes pour être sûre d’avoir une réponse. Et encore, certains sont tellement dépourvus de bonne volonté que même là cela devient compliqué…

Je suis consciente que travailler en équipe et collaborer avec d’autres personnes est riche d’apprentissage et ne peut qu’être bénéfique. Pourtant, je trouve cela pénible de devoir toujours attendre, perdre un temps fou sur des dossiers qui pourraient être aisément régler. C’est un trait de caractère que je dois travailler mais je suis définitivement quelque de profondément indépendante et rien ne fera changer cela. Je pense néanmoins qu’il faut trouver un juste milieu entre collaboration et dépendance aux autres.

 

 Pourquoi je ne suis pas faite pour être salariée

Je veux pouvoir choisir mes projets

Cela rejoint un peu le premier point mais je veux ici appuyer le fait qu’en tant que salarié nos missions sont plus ou moins imposées par notre manager. Bien entendu cela peut se faire dans le dialogue et le compromis (et je te le souhaite !). Il n’empêche que les projets vont surtout dépendre des besoins de l’entreprise et non de tes envies à toi.

Or je refuse tout simplement que ma vie dépende des désidératas de mes supérieurs ou des aléas du marché. Pour pouvoir mettre corps et âme dans une mission, être réellement motivée et prendre plaisir à travailler, j’ai besoin de pouvoir déterminer moi-même ce que je vais développer.

A lire aussi: 10 conseils pour arrêter de procrastiner et passer à l’action !

J’ai besoin d’une vision globale

Dès que la taille d’une entreprise dépasse plusieurs dizaines, voire centaines, de salariés, il est impossible d’avoir une vue générale de qui fait quoi et comment les choses s’articulent. En arrivant dans mon entreprise, et parfois toujours aujourd’hui, je me suis sentie perdue face à la complexité des processus. Rien que trouver le bon interlocuteur devient complexe et épuisant. Cela fait perdre du temps, de l’énergie et donne parfois l’impression de stagner.

Cela est peut-être différent dans une start-up où les rôles doivent être plus clairs et définis. Il faudrait peut-être que je teste avant de me lancer … (Ou pas!)

 Pourquoi je ne suis pas faite pour être salariée - Pêche & Eglantine

Bien sûr, je suis consciente que tous ces points peuvent se travailler et je suis capable de m’adapter aux situations du quotidien. Il n’empêche que je ressens au fond de moi le besoin de m’éloigner de tout ça .

Cette liste n’est d’ailleurs pas exhaustive mais ceux sont en tout cas les premières idées qui me viennent à l’esprit lorsque je parle de cela. Je te ferai sûrement un autre article sur ce sujet, en tout cas si ça t’intéresse, car c’est vraiment une thématique et un processus auquel je pense au quotidien.

Alors et toi, tu penses être plutôt fait.e pour être salarié.e ou pas vraiment non plus ?

Et si tu veux continuer à être motivé.e, avoir une vie plus organisée ou que l’on se soutienne au quotidien, pense à me rejoindre sur Instagram et Facebook !

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Bisous,

Pêche

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54 Commentaires

  1. lolli15

    Eh bien c’est une question que je ne m’étais jamais vraiment posée. Et je suis contente de mon statut de salarié. Je fais des projets individuels en parallèle mais ma source de revenue dépend du fait que je sois salariée ce qui me convient parfaitement. 🙂

    Réponse
    • pecheneglantine

      Eh bien tant mieux 😀 je pense que tout ça dépend de notre caractères, de nos envies tout ça tout ça, l’essentiel est de trouver sa place et se sentir épanoui !
      Belle journée à toi <3

      Réponse
  2. Marion

    Coucou!
    Je vois de plus en plus d’articles rédigés à ce sujet et bien qu’étant encore étudiante c’est vrai que la vie de salariée ne m’a pas toujours attirée… Je me sentirai bien évidemment rassurée par le côté financier, mais ce n’est pas ce que je veux au fond de moi! Je suis d’accord avec ta vision des choses, même si je pense qu’il faut quand même tester avant d’affirmer que ce n’est pas fait pour nous, et que cela peut aussi nous apporter des compétences quelque part 🙂

    Bien sûr, j’aimerais beaucoup lire plus d’articles à ce propos,

    Je te souhaite de réussir dans tes futurs projets entrepreneuriaux (ça se dit?)! 😉

    Réponse
    • pecheneglantine

      Oui effectivement tu as raison, je pense qu’il est essentiel de passer par une entreprise avant de se lancer, voir comment cela fonctionne et surtout savoir si cela nous convient !
      Et reste dans le coin pour le prochain épisode alors 😉
      Mais ouiiii ça se dit :p Et merci beaucoup !
      Bisous Marion

      Réponse
  3. Amélie

    Je suis exactement comme toi… je sais pertinemment que je ne suis pas faite pour être salariée et c’est frustrant de devoir patienter! (un projet ne se monte pas en quelques semaines)! Alors prenons tout ce que le salariat peut nous offrir , travaillons sur notre projet et lançons nous :)! Nous n’avons pas grand à perdre, nous n’avons qu’une vie!

    Réponse
    • pecheneglantine

      Oh oui je crois que nous ressentons effectivement la même chose …
      Je pense et développe ce projet un peu chaque jour et il me tarde de pouvoir me lancer !
      Et puis entreprendre n’est pas un sprint mais un marathon 😉
      Le tout est de rester motivée et de finir par se lancer !

      Réponse
  4. Emeline -Be fine ans happy

    Coucou pêche !
    Je suis tellement d’accord avec toi ! c’est quelque chose dont je me suis rendu compte depuis plusieurs temps.. Je fais justement en sorte de développer une deuxième activité, qui je lespere, pourra bientôt le permettre de ne plus avoir ce statut « handicapant » et atteindre les objectifs personnels. cette activité me permet justement d’avoir une vision plus globale comme tu le dis. Et c’est vrai que quand on rentre « dans le moule » on ne nous pose pas la question de nos objectifs et rêves personnels parce que c’est tabou. On attend plutôt de nous des objectifs pour l’entreprise dans laquelle on est embauchée. Et ça c’est le côté égoïste de la société aujourdhui, un « tue-reves »
    J’ai tellement hâte de pouvoir me développer et aider aussi d’autres gens qui souhaitent ce concept de vie… c’est tellement gratifiant de pouvoir aider et rendre heureux les autres !

    En tous cas je te souhaite de réussir dans tes projets 🙂

    Emeline

    Réponse
    • pecheneglantine

      Wahou c’est génial Emeline ! Et que fais-tu alors ? Comment as-tu pris cette belle décision ?
      Je te souhaite en tout cas beaucoup de bonheur et de réussite !
      Un grand merci <3

      Réponse
  5. Lucie

    C’est drôle je vais bientôt publier un article qui s’intitule « pourquoi je ne suis pas faite pour être entrepreneure » !
    Je me suis lancée dans cette aventure pendant un an, en partie pour les raisons que tu cites dans l’article et je me suis rendue compte qu’il y avait aussi beaucoup de côté négatifs à ce statut qui personnellement ne me conviennent pas :
    -Les doutes sans arrêt sur son travail, le fait de travailler de chez soi et se sentir seul (pas de collègues avec qui papoter), le besoin de se justifier face aux autres (la première question qu’on te pose devient: ça marche ton entreprise? ce qui est vraiment pesant à la longue), l’instabilité financière, l’implication que ça demande pendant des mois sans réussir à gagner ta vie au départ etc…
    Je crois qu’aujourd’hui on inspire énormément les gens à aller vers l’entreprenariat et je trouve que c’est important de se demander « suis je prêt à me confronter aussi aux difficultés ? ».

    Loin de moi l’envie de te décourager dans ce projet bien sur, je crois que toute expérience est bonne à tenter, je voulais juste soulever le fait que ce n’est pas une solution pour tout le monde. Mais si c’est ton envie, fonce bien sur ! Toutes les raisons que tu cites sont louables pour te lancer.
    D’ailleurs, je ne souhaite pas redevenir salariée (l’horreur lol), plutôt trouver une forme d’indépendance où je pourrais avoir une stabilité malgré tout.

    Réponse
    • pecheneglantine

      Oui je ne doute pas que ce monde n’est pas tout rose… Mais si je ne tente pas je ne saurai jamais si c’est bien pour moi ou pas !
      C’est une décision lourde de conséquence et c’est aussi pour ça que je suis encore salariée aujourd’hui, n’empêche que ce petit rêve semble bien accroché !

      Merci beaucoup en tout cas pour ces conseils et mise en garde, c’est vrai qu’il est important de garder les pieds sur terre et d’être consciente des choses.

      Et du coup tu fais quoi pour l’instant ? Si ce n’est pas indiscret … 🙂

      Bisous Lucie et à bientôt <3

      Réponse
      • Lucie

        Oui de toute façon tout n’est pas rose en tant que salarié non plus, tu as raison de suivre ton rêve !
        Je pense demander l’agrément pour devenir assistante maternelle 🙂 un moyen de continuer ma passion à côté de façon plus légère.

        Réponse
        • pecheneglantine

          Ah parfait ! J’espère que cela te conviendra et que tu seras heureuse comme ça <3

          Réponse
  6. ornellastro

    Je te comprends, moi aussi je suis comme toi. Je me suis aperçue que je suis un capable d’avoir un boulot conventionnel, ou alors oui mais saisonnier. Et comme ça ne m’intéresse plus, je ne fais que les choses que j’aime. Je ne suis pas encore totalement indépendante mais j’en prends fortement le chemin.

    Réponse
    • pecheneglantine

      Tu as un job à temps partiel du coup ? Comment as-tu pris cette décision ?
      Bisous Ornella <3

      Réponse
  7. Lucieautourduglobe

    Article vraiment très intéressant. Je suis ravie de voir que tu traites de ce sujet.
    C’est une question que l’on s’est beaucoup tous posés je pense, surtout dans notre génération (je ne pense pas que c’était spécialement le cas de nos parents).
    J’ai cru longtemps être comme toi. L’an dernier j’étais en stage à faire 40h par semaine, à ne rien pouvoir faire pour moi pendant les semaines, j’avais mon mémoire de recherche… bref, je rêvais de pouvoir être à mon compte, ou d’enchaîner plusieurs petits contrats, d’être au pire sous le statut d’intermittente du spectacle mais alors surtout pas en CDI. Je ne voulais pas que ma vie ressemble à la vie de mes collègues plus âgés parisiens… tout comme toi j’avais l’impression d’être un pion et de dépendre de mes supérieurs (qui étaient loin d’être justes envers moi).
    Cela fait un an maintenant et mon point de vue a beaucoup changé. C’est devenu super dur de trouver du boulot et aujourd’hui je donnerais tout pour être salariée et arrêter de vivre dans l’angoisse permanente. Je fait actuellement des missions en freelance et ce n’est plus du tout le rêve d’organiser mon emploi du temps et de faire les choses comme je rêvais, pouvoir m’organiser comme je veux etc.
    Des trucs tous bêtes me manquent : la vraie coupure du soir et du we, la stabilité qui fait que je pouvais m’occuper un peu plus de moi et réfléchir, le salaire qui tombe et qui me permettait de voyager, les tickets restaurants…
    Cela parait bête mais expérimenter le vrai côté de la chose ça m’a fait redescendre de 10 étages. J’adore ton côté entreprenant et ta volonté de monter ta boite ceci dit, c’est super cool de trouver encore des gens aussi motivés que toi. Cependant je voudrais nuancer tes propos sur le paragraphe « La plupart des missions que je gère se font en collaboration avec une, deux, trois, voire des dizaines de personnes. Cela m’oblige donc à attendre pendant des jours un pauvre mail de réponses, à faire sans cesse des relances qui n’aboutissent qu’une fois sur deux et à finir par appelé la moitié des personnes pour être sûre d’avoir une réponse. Et encore, certains sont tellement dépourvus de bonne volonté que même là cela devient compliqué… » Même si un jour tu montes ta petite entreprise tu seras TOUJOURS dépendante des autres malheureusement… C’est ce que je découvre aujourd’hui. Je suis dépendante de tel client qui ne répond pas à mon mail, de celui que ne me paye pas ou que je dois appeler dix fois parce que le paiement a du retard, dépendante de la nana du RSI ou de l’URSAFF parce que y a mille trucs que je comprends pas, dépendante de ma connexion internet…
    Un copain a moi à tout plaqué pour monter sa salle de sport et même s’il est très heureux c’était toujours ça, dépendant de la banque, de l’avocat, du comptable qui a oublié de rendre le truc, de s’acharner à prospecter du monde (les débuts d’entreprise c’est toujours ça), du paiement en retard ou non de ses clients, le stress… et cette première année où c’est dur de se verser un salaire.
    Même s’il y a le coté super excitant de l' »aventure » parfois il n’y a pas que des bons cotés. Je pense qu’il faut être stable dans sa vie perso et avoir de l’argent de côté pour vivre ça de la meilleure des façons.
    Du coup c’est drole parce que j’ai l’impression en te lisant de m’entendre comme il y a un an, et cela me fait mal au coeur de voir que j’ai une vision un peu plus négative de cela aujourd’hui.
    Je te soutiens dans ce rêve en tout cas et espère qu’un jour tu nous en diras plus 😉

    Réponse
    • pecheneglantine

      Merci beaucoup Lucie pour ce retour bien précieux pour moi. Je suis consciente que la vie d’indépendante est loin d’être un monde de bisounours où tout ira comme je l’entend. Mais je crois aussi que les coups durs et les moments de stress et d’incertitudes font partie de la vie, nous aide à grandir, à faire évoluer notre projet comme nous même.
      Et puis si je ne me lance pas en étant jeune, sans réelle attache ni obligations envers qui que ce soit, je ne le ferai jamais. Je ne dis pas que je ne reviendrai jamais au salariat mais je suis par contre certaine qu’aujourd’hui j’ai besoin de m’éloigner de ça, de vivre et d’expérimenter autre chose.
      Enfin voilà, merci encore pour tous tes conseils et mises en garde.
      Je t’embrasse,
      Pêche

      Réponse
  8. Les Délires d'Océane

    C’est fou comme je retrouve tellement dans ton article ! Tout est dit ! Vivre du concret de son projet ! Et d’une certaine manière être libre ! Libre de travailler comme « on l’entends », d’où « on le souhaite » : la liberté d’entreprendre à notre image 😀 Joli blog !

    Réponse
    • pecheneglantine

      Exactement ! Tu ressens la même chose du coup ? 😉
      Et merci beaucoup !

      Réponse
  9. Milounette

    Même si je suis plutôt d’accord avec le fond de ton article et je comprend tout à fait ta position, je ne te rejoins pas tout à fait dans tes arguments, car selon moi, la plupart sont en fait lié non au salariat en lui-même, mais à la structure pour laquelle tu es salariée. Pour ma part, je suis salariée d’une petite assos, et je me sens super utile car je mène mes projets de bout en bout, je travaille certes en équipe mais je ne suis vraiment dépendante de personne (c’est plutôt une complémentarité entre nous) et j’ai une vision globale de ce que je fais… Et comme on a une gestion partagée, je peux même choisir (dans une certaine mesure) mes projets!! Je crois donc que les inconvénients du salariat que tu cites ici sont surtout valables quand on travaille dans une grande structure. Ceci dit, je ne nie pas qu’il y a des différentes importantes entre être salarié et être indépendant. D’ailleurs, c’est même pour ça que pour ma part j’ai choisi le salariat : pour le travail en équipe, une certaine sécurité, un partage des responsabilités… et je conçois tout à fait que cela ne convienne pas à tout le monde. Je ne sais pas si j’ai été super claire, je ne veux pas remettre en cause ton propos, juste le nuancer un peu, dire qu’il y a de grosses différences dans le salariat et que si certains sont « faits » pour l’entreprenariat, certains sont « faits » pour le salariat dans une petite structure, d’autres pour le salariat dans une grande entreprise, d’autres encore pour être fonctionnaires… Il faut apprendre à se connaître pour voir ce qui nous convient! En tout cas, merci pour cet article qui fait réfléchir. A bientôt.

    Réponse
    • pecheneglantine

      Oui c’est vrai que notre statut, notre rôle dans l’entreprise, le style de management et les valeurs promues jouent beaucoup sur tout cela. Et tu as tout à fait raison de le souligner !
      Nos besoins varient tous selon les individus, nos besoins, nos envies et même la période de notre vie !
      En tout cas je suis très heureuse que tu aies trouvé un boulot qui te correspondent à ce point et où tu sembles être bien épanouie 😀
      Belle journée à toi et à bientôt !

      Réponse
  10. La boutonneuse

    Plus jeune je rêvais d’être médecin.
    J’ai fait des études de management de projets pour finalement être chef de projet.
    Aujourd’hui je bosse comme vendeuse en boutique.
    Pendant mes années à la fac, je m’étais convaincue qu’être mon propre patron serait le saint graal, la réussite de ma vie (en même temps l’époque dans laquelle nous vivons nous pousse à croire cela) … mais non finalement (je t’invite à lire les articles du blog Au Café des Fougères sur le « lancement » de son activité si ce n’est pas encore le cas).
    J’ai l’impression qu’on idéalise un peu trop la vie des autoentrepreneurs : indépendance, liberté, etc. Mais je ne crois que ce soit totalement vrai en réalité…
    D’ailleurs, en lisant ton premier point je me suis demandée si c’était pas un peu égoiste d’avoir de telles ambitions? (question philosophique ahah).
    Aujourd’hui je cherche encore où se trouve réellement ma place. On verra bien ce que l’avenir me réserve.

    Réponse
    • pecheneglantine

      C’est vrai que ce monde est fait de beaucoup d’illusion, que l’on nous fait croire que tout est possible alors qu’il y a tant d’échecs et de coups durs. Mais en même temps cela ne serait-il pas pire et bien triste si nous n’avions même pas ces rêves ?
      Je suis consciente que je suis peut-être moi-même dans cette grande illusion et pourtant je n’échangerais pour rien au monde cette motivation et cette joie que je ressens grâce à cela. Peut-être que je tomberai, c’est même fort probable, le tout sera alors de se relever !
      Pour la question de l’égoïsme c’est peut-être bien le cas. Mais je pense que nous devrions tous l’être un peu (j’ai d’ailleurs écrit tout un article là dessus si tu veux) parce qu’après tout, si nous-même ne pensons pas à nous, qui le fera ? Il faut être heureux soi-même et penser à soi pour pouvoir penser aux autres, les aider, les accompagner. Si nous-même sommes malheureux comment pouvons-nous propager l’envie, l’amour, le partage… ?
      En tout cas j’espère sincèrement que tu trouveras ta place, un boulot qui te correspond et une vie épanouie.
      Je t’embrasse et à bientôt,
      Pêche

      Réponse

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