Syndrome de l’imposteur, comment en sortir ?

Le syndrome de l’imposteur chez l’entrepreneur, une thématique classique et pourtant ô combien importante sur laquelle il est temps que je partage ma vision (loin d’être commune …) et mes conseils pour sortir de cette sensation d’être un imposteur et de la peur de ne pas être à la hauteur.

Ce sujet me touche d’autant plus que j’ai moi-même été bloquée par cette impression de ne pas être à ma place à cause de toute la comparaison que je m’infligeais… D’où l’importance de faire en sorte de se libérer du syndrome de l’imposteur quand on est entrepreneur !

Alors pourquoi est-il là et comment sortir ? Comment gagner en estime de soi, en confiance en soi pour pouvoir déployer son activité ? Comment stopper ces pensées de comparaison, de minimisation et de doute qui t’empêchent de passer à l’action ?

Si ces questions sur le syndrome de l’imposteur t’intéressent et que tu doutes régulièrement de ce que tu fais ou as l’impression de ne jamais faire assez… Voici des clés pour t’en libérer, par écrit ou en podcast !

1. Le syndrome de l’imposteur, c’est quoi ?

C’est qu’est vraiment le syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur, c’est cette sensation de ne pas être assez, de devoir toujours en faire plus, de ne pas donner assez, de ne pas être la bonne personne…

Mais pour moi, ce sentiment d’être un imposteur est surtout une imposture de perception de soi et de l’extérieur.

On se voit soi, et on voit le monde et les autres avec un filtre. Un filtre de valorisation des autres et un filtre de dévalorisation de soi-même. On a donc constamment peur de mal faire, d’être nulle. Notre attention est donc portée sur ce qu’il faut faire ou dire pour paraître intelligente, pour être une bonne personne, pour ne pas se planter…

Une nouvelle vision de ce « syndrome de l’imposteur »

Quelle est cette « fameuse » nouvelle vision sur cette sensation d’imposture que je veux t’apporter ?

Le syndrome de l’imposteur, ça n’existe pas. Ce n’est pas une maladie, ce n’est pas un trait de caractère, ce n’est pas un fait sur soi inébranlable et réel. Ce n’est pas un syndrome.

C’est juste un sentiment, une pensée à son égard. On le crée à l’intérieur de soi et ça n’existe qu’en soi-même. On ne le voit pas car on est emprisonnée par nos pensées et nos croyances. Mais on a aussi le pouvoir de le changer, de le transformer et d’apporter plus de confiance, plus de légitimité et plus d’assurance en qui on est, et en ce qu’on fait.

C’est un jugement intérieur, de toi à toi-même, et circonstanciel.

Ça dépend de la situation, des circonstances, de la thématique à aborder, des personnes avec qui tu es. Mais ce n’est jamais tout le temps et constamment le cas. Il y a des moments, où peut-être que tu n’es pas capable, que tu n’as pas les compétences nécessaires et oui ; tu ne te sens pas légitime. Mais il y a pleins d’autres moments dans ta vie, dans ton entreprise, où tu as des connaissances à partager. Alors viens t’y connecter, assume-les vraiment et arrête de douter constamment !

3. Pourquoi a-t-on le syndrome de l’imposteur ?

La valorisation de la dévalorisation

Ce sentiment d’imposture est en nous surtout et avant tout à cause d’un problème sociétal. C’est toute notre société qui nous pousse à le ressentir car aujourd’hui, c’est valoriser de se dévaloriser. C’est facile de douter de soi, de se minimiser ; pour éviter les critiques, le jugement, ou parce qu’on a l’impression d’être une meilleure personne en doutant de soi.

On ne prend pas de risque, on n’est sûre de ne pas être jugée par l’autre, ou encore on ne veut pas paraître orgueilleuse. C’est très facile de se dévaloriser. On est éduqués de cette manière. À l’école, on est dans une comparaison constante, ainsi que dans certaines familles.

La perte de conscience de sa lumière singulière

On passe ainsi notre vie et notre jeunesse à se comparer aux autres. Puis, une fois adulte, on garde ces réflexes et ces habitudes de doute et de dévalorisation. On voit tout ce que les autres ont de plus que nous… sans voir tout ce que nous avons en plus de ce que les autres n’ont pas.

Alors prends-en conscience, connecte-toi à tout ça ! A la force de ta personnalité, à l’énergie que tu transmets naturellement, à cette lumière qu’il y a en toi…

Et si tu veux être accompagné.e pas à pas pour connecter et assumer ta singularité dans ta vie et ton entreprise, le Boostcamp est parfait pour ça !

 

syndrome de l'imposteur comment en sortir ?

 

4. Ce que le syndrome de l’imposteur n’est pas

Un manque de formation

Ce sentiment d’imposture ne se développe pas à cause d’un manque de formation. Dans 90% des cas, c’est le contraire.

C’est l’effet Dunning Kruger : plus on va développer des connaissances dans un certain domaine, plus on va ressentir le sentiment d’imposture se développer. En effet, on va se rendre compte de tout ce qu’on ne sait pas encore. Et cet effet de Dunning Kruger, c’est le fait de sous-estimer ses compétences quand on est compétent ; et de surestimer ses compétences quand on est incompétent. 

Quand on découvre un nouveau domaine et que l’on commence à s’y intéresser et à se former, on a rapidement l’impression de tout savoir et d’avoir tout compris. Mais en réalité, on se surévalue et on prend très vite conscience qu’on a encore une montagne à découvrir.

C’est à ce moment-là, que l’on se sent incompétente et illégitime. Au lieu de voir toutes les connaissances que l’on a déjà accumulées, de ce savoir-faire et ce savoir-être, on va se focaliser sur tout ce que l’on n’a pas et tout ce que l’on ne sait pas encore. C’est là où le sentiment d’imposture se développe. On oublie que grâce à tout ce que l’on sait, on peut déjà aider énormément de monde !

Un problème de personnalité

Le sentiment d’imposture ou d’incompétence, ce n’est pas un problème de personnalité.

On fait souvent de notre personnalité, une excuse pour ne pas avancer. Par exemple : « je suis timide / introverti / sensible et donc je ne peux pas …». C’est là le plus grand danger. Nous sommes nos propres bourreaux, et c’est à nous de nous en sortir. C’est nécessaire et c’est la seule manière d’avancer.

Et pour ça je te propose de te connecter à tout ce que tu as déjà, à tout ce que tu es déjà. De voir ta lumière singulière, de la revendiquer et de l’incarner dans ta vie et dans ton activité. Prends du recul sur tes pensées et sur toutes les excuses que tu te donnes. As-tu fait de ton identité, de ta personnalité ; une excuse, un blocage, un problème pour ne pas y arriver ?

Je t’invite alors à transformer tes croyances limitantes en croyances créatrices !

5. Pourquoi est-on un imposteur ?

On joue un personnage

Personnellement, une des raisons est que l’on joue un personnage, au lieu d’être soi. On se demande constamment ce qu’on doit faire, ce qu’on doit être, comment on doit réagir ; pour bien faire, pour plaire et pour être valorisée. Forcément on joue un jeu, un rôle et on n’est pas vraiment nous.

Ce sentiment d’imposture est là car on est effectivement un imposteur. On n’est pas vraiment soi, on porte un masque constamment. On endosse un rôle qui crée nécessairement le sentiment de ne pas être à sa place et d’être un imposteur.

Tu es un imposteur que si tu veux faire croire aux gens, autre chose que ce que tu es vraiment.

On joue au sauveur

On a tendance à tout mettre sur nos épaules : le résultat de nos clients, les objectifs qu’ils vont atteindre, les bénéfices qu’ils vont recevoir grâce à nos offres…

Et on met complètement de côté la notion de co-responsabilité, qui est essentielle. Encore plus dans les métiers du service et de l’accompagnement. On n’est pas les seules à porter le résultat, à déterminer si la personne qu’on accompagne va atteindre ou non ses objectifs. Ton client est tout autant responsable que toi de ce qu’il va se passer. Si tu penses que c’est à toi de faire en sorte qu’il y arrive, il y aura toujours ce sentiment d’imposture. Car tu n’as pas ce pouvoir !

À cet instant, tu es en train de jouer au sauveur. Tu es en train de victimiser et d’infantiliser ton client. Tu lui promets des résultats sur lesquels tu ne peux pas t’engager, car tu n’es pas le seul maître à bord. Et tu le sais, tu n’es pas une héroïne.

On promet des mensonges

Longtemps je me suis forcée à enseigner des techniques marketing, à prodiguer des conseils stratégiques… mais ça ne me faisait pas vibrer. Ce que j’aime, c’est permettre aux gens de se reconnecter à eux-mêmes. De prendre conscience de l’immensité et de la simplicité de qui ils sont ; de se connecter à leur lumière singulière. De déposer les poids, les croyances, les injonctions ; pour être vraiment pleinement eux-mêmes. Et l’incarner dans une activité qui leur ressemble, et dans leur vie.

Aujourd’hui, en étant vraiment dans la conscience de qui je suis, de ma puissance, et en sachant ce que je ne peux pas, ce que je ne suis pas capable de faire ; et bien, je me sens à ma place, je me sens légitime, j’ai confiance en ce que je fais et en qui je suis.

Et ça, ça change tout ! Quand on arrête de se forcer à vendre ce qui ne nous correspond pas. Quand on arrête de promettre des choses qu’on ne peut pas réaliser car on n’a pas le pouvoir total dessus. Alors on sort de cette sensation d’être un imposteur et on s’ouvre au sentiment de légitimité. 

On se compare

Il arrive qu’on pense qu’on devrait apporter la même chose que les autres apportent aussi. Sans voir tout ce qu’on apporte et que les autres n’apportent pas.

Mais les gens ont besoin de toi, de la vraie toi ! Pas de celle qui fait semblant de savoir ou qui fait ce que les autres font aussi. Alors au lieu d’essayer de copier ce que les autres proposent déjà, fait ce qui te correspond, ce qui te fait vibrer. Être toi sera toujours le meilleur choix.

C’est à partir de ce moment-là, où tu seras fière de cette part unique et que tu sortiras des peurs, des croyances et des doutes sur lesquels tu te focalises constamment. Alors là tu auras de l’impact ! Et là, tu pourras gagner en estime et en confiance.

La clé pour sortir du syndrome de l’imposteur

Tu l’as compris, ce qui compte ce n’est pas « d’exposer sa science » ou de montrer à quel point on est une experte sur le sujet. Ce qui compte, c’est d’apporter quelque chose aux gens avec l’élan du cœur. C’est cette envie de transmettre sur laquelle il faut se concentrer. Sur ce que tu as envie de donner et sur ce que l’autre va recevoir ; plutôt que sur soi-même.

Car le syndrome de l’imposteur, c’est se focaliser sur ses peurs à soi ; au lieu d’observer toute la valeur qu’on peut partager. Et c’est ça, qui nous empêche d’oser, d’avancer, d’avoir des résultats, des clients… Surtout dans l’entreprenariat. On se focalise trop sur nous-même, au lieu d’observer tout ce que l’on sait et tout ce que l’on a déjà. 

Quand on donne avec le cœur, alors on n’est plus un imposteur.

On est dans la sincérité, on est dans le vrai, on est dans l’échange «d’humain à humain». C’est ce qui compte et c’est ce qui est le plus puissant et impactant. Juste l’envie de transmettre, de donner à l’autre, et de regarder ce qui résonne en lui et ce qui lui permet d’avancer.

Résumé des conseils pour se libérer de l’imposture…

Ce sentiment d’imposture, cette illégitimité que tu ressens ; elle n’est pas due à qui tu es, elle n’est pas due à ce que tu sais. Elle vient de ce que tu te racontes à toi et à ton sujet.

Alors prends conscience de tout ce que tu portes à l’intérieur de toi, de tout ce que tu as, de tout ce que tu es déjà et ose le partager. Assume que tu as de la valeur. Oui, les autres en ont énormément aussi, mais toi aussi tu as des « trucs » qu’eux n’ont pas. Et ce petit plus là, il est de ton devoir de le transmettre, de le partager, de l’offrir à travers tes offres et tes services.

Cela nécessite de travailler sur soi, de faire ce cheminement intérieur, de se poser des questions et de prendre conscience de sa singularité, de sa puissance, de sa lumière. Et c’est ce que je te propose dans le Boostcamp, le programme de deux semaines qui t’accompagne jour après jour à te connecter à cette lumière singulière. Afin que tu oses l’incarner, la revendiquer tout en restant dans l’humilité.

 

J’espère que cette nouvelle vision sur le syndrome de l’imposteur t’a permis de prendre du recul, t’inspirera pour t’autoriser à voir toute la beauté et la puissance que tu as déjà en toi et à la partager. Parce qu’on en a besoin, le monde en a besoin !

Si c’est le cas, n’hésite pas à le partager et à me retrouver sur le podcast Indépendante et Authentique et sur Instagram @pecheneglantine.

Tendrement,

Pêche

 

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